Le Vatican prononcé une sanction severe contre l’ancien nonce apostolique aux États-Unis, Mgr Carlo Maria Viganò, pour avoir défié l’autorité du Pape. Ce dernier a été excommunié. Cette mesure, annoncée avec effet immédiat le jeudi 4 juillet 2024, fait suite aux déclarations publiques de Mgr Viganò remettant en cause la légitimité pontificale ainsi que l’autorité du Concile Vatican II.

Dans un communiqué officiel relayé par Vatican News, le dicastère pour la Doctrine de la Foi a souligné que Mgr Carlo Maria Viganò avait manifesté publiquement son refus de reconnaître et de se soumettre au Souverain pontife, ainsi que son rejet de la communion avec les membres de l’Église soumis à l’autorité papale.

« Ses déclarations publiques manifestant son refus de reconnaître et de se soumettre au Souverain pontife, son rejet de la communion avec les membres de l’Église qui lui sont soumis, ainsi que son rejet de la légitimité et de l’autorité ministérielle du Concile Vatican II, sont bien connus », indique le communiqué d’annonce de la sanction cité par Vatican news.

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Selon le document, le Révérend Carlo Maria Viganò a été reconnu coupable du délit réservé de ‘’schisme’’. Ces positions lui ont en effet valu d’être reconnu coupable du délit de schisme, un acte sévèrement condamné par le droit canonique catholique.

Une serie de restrictions imposée à Mgr Carlo Maria Viganò par la sanction

La sanction impose à Mgr Carlo Maria Viganò une série de restrictions drastiques : il lui est désormais interdit de célébrer la messe et tous les autres sacrements, de recevoir lui-même les sacrements, d’administrer les sacrements, de participer activement aux cérémonies liturgiques, d’exercer des responsabilités ou des fonctions ecclésiastiques, ainsi que d’accomplir des actes de gouvernement au sein de l’Église catholique. Cependant, la possibilité de réintégration dans la pleine communion lui est offerte sous réserve d’une repentance sincère.

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Les déclarations controversées de Mgr Viganò, notamment diffusées sur les réseaux sociaux, ont été à l’origine de son appel à comparaitre devant les autorités ecclésiastiques. Le prélat avait lui-même qualifié ces accusations de schisme comme un point d’honneur personnel, insistant sur la validité de ses positions théologiques et doctrinales.

Mgr Carlo Maria Viganò pourrait revenir à la pleine communion seulement qu’en cas de repentance.

Dixon K.

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