FECAFOOT : Samuel Eto’o, en route pour rempiler
Samuel. Eto'o, Un président éligible pour un deuxième mandat
Le président de la Fédération camerounaise de football pourrait prolonger son règne alors qu’il prépare également sa candidature au Comité exécutif de la CAF.
À un an de la fin de son premier mandat, Samuel Eto’o a été sollicité pour se représenter à la présidence de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). Cette invitation officielle a été formulée lors de l’Assemblée générale ordinaire tenue samedi à Mbankomo. Les délégués présents ont encouragé l’ex-star des Lions Indomptables à soumettre sa candidature pour l’élection prévue en 2025.
Samuel. Eto’o, Un président éligible pour un deuxième mandat
Conformément aux statuts de la Fecafoot, Samuel Eto’o est en mesure de briguer un second mandat, avec la possibilité d’aller jusqu’à trois mandats au total, qu’ils soient consécutifs ou non. Élu pour la première fois en décembre 2021, il avait alors pris le dessus sur Seidou Mbombo Njoya, qu’il retrouvera sur sa route en 2024 pour une autre bataille, cette fois pour la vice-présidence de la Confédération africaine de football (CAF).
Depuis son arrivée à la tête de l’instance, Samuel Eto’o a gagné la reconnaissance de nombreux acteurs du football camerounais grâce à ses initiatives visant à moderniser les structures sportives et à promouvoir l’excellence dans le championnat local. Lors de l’Assemblée, il a réaffirmé son ambition d’offrir un championnat national exemplaire pour la saison 2024-2025, marquant ainsi une nouvelle étape dans sa vision de renouveau pour le football camerounais.
Des succès, mais aussi des controverses pour Eto’o
Si Samuel Eto’o jouit d’un fort soutien populaire, il n’a pas échappé aux critiques. Accusé de trucages de matches – des allégations finalement écartées par la CAF – et épinglé pour des partenariats jugés controversés avec une société de paris sportifs, son bilan à la tête de la Fecafoot reste sujet à débat.
Avec ces nouveaux défis à l’horizon, le quadruple Ballon d’Or africain pourrait bien marquer l’histoire de la Fecafoot en consolidant sa position, tant sur le plan national qu’international.
ALINDE Phidias