Au Nord du Togo, l’Agence nationale d’appui au développement à la base (ANADEB) intensifie la formation des acteurs  impliqués dans la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG). Cette formation vise à améliorer le soutien aux survivants de VBG/EAS/HS/VCE. Les participants composés des acteurs venus des régions bénéficiaires du projet de Cohésion sociale des régions nord du Golfe de Guinée (COSO) apprennent les meilleures pratiques pour une intervention efficace et une sensibilisation accrue

La formatione est à l’endroit des régions bénéficiaires du projet de Cohésion sociale des régions nord du Golfe de Guinée (COSO). Il s’agit plus précisement des acteurs impliqués dans la prise en charge des survivants de Violences basées sur le genre (VBG), d’Exploitation et abus sexuels (EAS), de Harcèlement sexuel (HS) et de Violence contre les enfants (VCE).

Cette formation vient renforcer le soutien apporté aux victimes de ces formes de violence. Les participants, issus de divers secteurs tels que la santé, le travail social, la sécurité et la société civile, jouent un rôle crucial dans la protection, le soutien et la réhabilitation des victimes.

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L’objectif principal de ces formations selon l’ANADEB, “est d’accroître les compétences et les connaissances des acteurs impliqués dans la prévention et la prise en charge des survivants de VBG/EAS/HS/VCE”.

Formation des acteurs sur les meilleures pratiques par ANADEB

Cela implique, explique l’ANADEB, “de former ces acteurs sur les meilleures pratiques en matière d’intervention, de sensibilisation, d’écoute active et de soutien émotionnel. En renforçant leurs capacités, ces acteurs sont mieux outillés pour répondre de manière adéquate aux besoins complexes des survivants. C’est un levier essentiel pour améliorer la qualité des services offerts aux survivants, pour promouvoir la prévention de ces violences et pour renforcer la réponse globale face à ce grave problème”.

En parallèle du renforcement des capacités de prise en charge, les participants reçoivent une formation sur la prévention de ces violences. Sensibiliser les professionnels aux facteurs de risque, aux signes précurseurs et aux mécanismes de protection contribue à créer des environnements plus sûrs et respectueux.

Ces sessions sont dirigées par des spécialistes en sauvegardes environnementales, sociales et de genre, dans le cadre de la Composante 2 du projet COSO, visant à renforcer les fondations et les capacités pour des communautés inclusives et résilientes. Ce projet, conduit par l’ANADEB dans les régions Centrale, Kara et des Savanes, adopte une approche de développement communautaire pour améliorer la collaboration régionale et renforcer la résilience socio-économique et climatique des communautés frontalières exposées aux conflits et aux risques climatiques dans les régions nord du Golfe de Guinée.

Dixon A.

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